Le Projet_Paradoxe
roman de Georges Litvine
L'image revient fort, surtout en Occident. Après plusieurs siècles de gommage puritain, elle "inonde le monde".
Elle est la bienvenue, car elle est une des options majeures face à l'hyper rationalisme scriptural contemporain. Mais elle peut se mettre au service du négationnisme spirituel fanatique, faisant ainsi le jeu de forces tendant à matérialiser même l'ésotérisme, et celui de la récupération pseudo-mystique exaltée qui tend à nous embarquer dans les élucubrations sectaires monomaniaques !
Blavatsky, Krishnamurti, Steiner, Trungpa, ont stigmatisé le processus de minéralisation des pensées qui nous gagne, depuis "la Renaissance", qui est en fait une plongée en apnée dans le matérialisme, pouvant nous mener, strates après strates, à la pétrification, à l’assèchement de l’esprit.
Ces auteurs ont expliqué le pourquoi de cette phase inconsciente, lénifiée et autodestructrice de l'humanité, avec sa mallette d’orgueil intellectuel, techno-sceptique.
Le Projet_Paradoxe, une aventure tout public, centré sur ce thème de l'image, fait ressortir et contribue à décoller certains automatismes de l’omniprésente pensée matérialiste contemporaine. Il donne aussi quelques alternatives à certains concepts techno-scientifiques affabulateurs du moment.
Ce récit, émaillé de réflexions philosophiques, esthétiques et épistémologiques, est inspiré de conceptions de Rudolf Steiner.
Cette création littéraire libre, «fantaisie-héroïque», accueille de façon romanesque certaines observations de R. Steiner ; elle est faite pour des lectrices et lecteurs impliqués dans le monde actuel, son développement, et qui prisent les plans sur la Comète...
Le Projet_Paradoxe, suggère aussi que la conscience politique aujourd’hui nécessaire, n’est pas suffisante ; elle doit s’adjoindre les consciences écologique et «culturelle-spirituelle», sans non-plus tomber dans le travers d’un sectarisme débridé, stigmatisé par Khrisnamurti et Steiner, qui tend à gagner la planète.
Le Projet_Paradoxe aura une suite passée et une suite future, en cours de conception.
Roman de Georges Litvine
L’action se déroule en France et au Brésil, elle commence en 2079, puis revient de nos jours.
Sara, artiste peintre, ancien mannequin, sent venir une ère où l'image aura retrouvé une importance sur le plan spirituel, au niveau mondial, mais sur quel mode ? Utilisée à quelles fins ?
Avec Jean-Noël, son ami musicien et informaticien, Sara va concevoir un curieux projet où couleurs et sons seront mis en œuvre de façon inattendue, dans un processus à retardement, ayant une portée de 75 ans dans le futur.
Elle veut créer une faille dans le système de contrôle mondial de l’avenir où l’image sera outil de manipulation : l’ère du mirage matérialiste de masse, de l’hypnose collective totale.
Sara connaît beaucoup de choses, histoire des religions, astrologie, elle pratique la méditation, dispose d’une certaine sagesse, mais une personne peut en savoir beaucoup et encore manquer parfois de discernement.
Leur quête va porter son lot d'obstacles, l’intrigue interpellera à coup sûr la lectrice et le lecteur qui se plaisent à humer l’air du temps.
Cette histoire permet de se familiariser avec la nature des couleurs, la force des sons, la musique électroacoustique…
Le moins possible d’indications de lieu est donné afin de libérer l’espace imaginatif de la lectrice et du lecteur.
Le Projet_Paradoxe fait ressortir que la force de notre moi augmente génération après génération, mais que l’affirmation de notre personne qui en résulte n’est pas un problème tant que ses forces vont dans le sens de la Liberté individuelle et collective.
Le Projet_Paradoxe souligne certains préjugés matérialistes et autres idées-reçues contemporaines, il fait ressortir que :
Le soleil n’est pas une pile atomique pas plus que l’atome n’est un mini système solaire.
L’être humain n’est pas un animal et ne descend pas du singe. Il est l’opposé d’une machine pensante et désirante comme le consensus veut nous le faire croire.
Le cerveau n’est pas un ordinateur, pas plus qu’il n’est le siège des sentiments ou de la volonté ; il est l’organe physique de la pensée, permettant de recouper les idées.
Le rationalisme triomphant actuel, dont nous sommes si fiers, qui engendre le scepticisme, l’athéisme, est en fait alimenté d’idées mortes, minérales, figées !
L’astrologie ne sert pas à prédire le futur, mais à mieux nous connaître pour le construire en conscience. Il n’y a pas de fatalité !
L’ère du verseau est encore fort loin et prendra la tournure que nous nous employons à lui donner dès maintenant, elle ne sera pas forcément du tout un âge d’or, à nous de décider...
Etc.